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Drama club- Eris X Auguste - 20 juin

@ Eris B. Worrell

Eris B. Worrell
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Jeu 6 Juil 2023 - 9:38

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rama
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– Mademoiselle franchement vous pourriez être plus rapide ! Il n’y a pas quarante livre sur les passionnées des moustiques tigres !
Les doigts fermement agrippés autour de l’échelle en bois, Eris ferma un instant les paupières. Ce que les clients pouvaient être gonflants et surtout impatients. Maman l’avait prévenu. Les Parisiens étaient tous aigris, malpolis et surtout, très très pressés.
– Une seconde monsieur. Je ne suis même pas sûre que…
– Une seconde ?! Vous vous fichez de moi ! C’est bien parce que vous êtes une femme ça tiens… c’est bon je m’en vais.
La rouquine s’empressa de descendre, tremblante. Elle avait failli à sa principale mission : trouver un livre et l’encaisser.
– Revenez nous vo…
Elle n’eut même pas le temps de terminer sa phrase que, déjà, le client était parti. Tant mieux. Eris n’aimait pas les hommes misogynes.
Les hommes tout court d’ailleurs.
À part Octave. Son Octave.
– JE L’AI TROUVÉ !
Évidemment, elle criait seulement pour elle-même. Son ancien client n’était plus là et pourtant, elle tenait entre les mains son précieux sésame. Tant pis, elle allait en apprendre plus sur les moustiques tigres.
Mettant ses lunettes sur son nez – lunettes qu’elle ne mettait uniquement pour lire – elle se plongea dans l’histoire passionnante de ces insectes que tout le monde déteste, et à tort ! Certes, ils apportaient avec eux des maladies, mais au moins, ils nourrissaient beaucoup d’espèce que nous-même mangions.
En fait, notre nourriture de base était les moustiques.
De 13H, il était à présent 18h. Eris n’avait pas vu le temps passer que déjà, elle refermait son livre. Pas un seul client de plus, ce qui était étonnant. D’ici 1H, elle pourrait fermée. Rentrée chez elle retrouver Milky – son chat tigré qu’elle aimait tant – se commander des sushis et regarder Netflix.
Une vie de rêve depuis qu’elle avait quitté l’appartement immense de Boulogne de sa mère.
Elle adorait Beth, mais qu’est-ce qu’elle pouvait être collante par moment…
Soupirant, elle se leva, et se mit à ranger les derniers livres dont elle ne s’était pas occupée ce matin. Elle aurait pu, cette après-midi, écrire au lieu de s’instruire sur les différents types de moustiques tigres. Mais qui sait, peut-être que toutes ces informations lui…
Ting ting ting
Un client. À 18h45. Génial.
Plongé dans les rayons, Eris dit d’une voix forte et aigue :
– NOUS FERMONS D’ICI 15 MINUTES !
Pas de réponse.
Soupirant une énième fois, la grande rousse reprit ses cartons. Le classement, elle détestait cela. Trop méthodique. Trop répétitif. Et si ennuyeux…
Alors qu’elle se baissait pour ramasser un livre, elle fit face à des bottes de ranger. En relevant les yeux, devant elle, se trouvait un jeune homme, d’à peu près son âge, avec les cheveux bouclés et de beaux yeux noisettes.
Mais surtout, un uniforme de la BRI.
Merde.
– Monsieur l’Agent… bonjour si j’avais su je…
Où était son téléphone ? Elle devait à tout prix contacter Octave. Elle était peut-être en danger. Peut-être allait-il l’emmener, l’arrêter, lui poser des questions sur le cartel. Il devait savoir qu’elle était en danger. Mais lorsqu’elle fouilla nerveusement ses poches, elle ne trouva rien d’autres d’un petit LU.
Se redressant, elle afficha sur son visage un petit sourire gêné avant de reprendre, la voix trop aigue :
– Que puis-je faire pour vous ? Une affaire sur le feu ? Je coopérerai si jamais vous avez des questions à me poser vous savez.
Elle se pencha légèrement pour voir que son téléphone se trouvait sur le comptoir. Elle était donc seule face à l’agent à la ceinture comprenant un pistolet. Chargé.
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@ Auguste Blackwood

Auguste Blackwood
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Lun 10 Juil 2023 - 17:27

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Passer la soirée devant sa télé, ce n’était pas ce que préférait Auguste. Pas parce qu’il ne trouvait rien à regarder, ou parce qu’il avait l’impression de perdre des neurones mais simplement parce qu’en faisant cela, seul, il réalisait à quel point sa vie manquait de sens.
Il avait toujours cru qu’il rencontrait la femme de sa vie au lycée et qu’ils resteraient ensemble pour toujours. Mais il avait terminé sa terminale comme il avait commencé l’école : complétement célibataire.
En entrant dans la police, il s’était dit que sa femme aurait, au moins, le même rythme que lui. Les mêmes goûts aussi. Mais il n’avait attiré l’attention de personne. Il avait beau prendre des muscles, on ne le regardait pas du tout.
Au bout de cinq ans, il s’était fait une raison. Auguste était seul. Et il allait le rester s’il ne sortait pas de son appartement.
Même si l’émission d’hier avait été passionnante – il avait appris des milliers de choses sur les forêts et la mousse qui pouvait recouvrir certains arbres – Auguste ne se voyait pas repasser la même soirée encore et encore. Il avait donc mis un plan en place.
A chaque fin de journée, il se rendrait dans un lieu de culture. Aussi bien pour apprendre des choses que pour se confronter à d’autres êtres humains que les agents avec qui il bossait. Et quand il se sentirait à l’aise, il s’inscrirait sur tinder.
Certes, pour un mec qui n’avait jamais perdu sa virginité, il y avait mieux comme application mais là… il commençait à désespérer.
— PAS DE SOUCIS, JE SERAI RAPIDE !
Il avait crié cela en réponse à la petite voix fluette de la libraire, mais il n’eut aucune réaction. Soit elle ne l’avait pas entendu, soit elle n’en avait rien à faire. Dans tous les cas, il ne mentait pas. Il allait faire vite.
Enfin…
Seulement s’il trouvait le livre qu’il cherchait. Car, sur table, aucune trace de La Vie incroyable des mousses de forêt. Il pensait qu’après un passage dans l’émission d’Arte de 23 heures ce bouquin serait à la vue de tous mais apparemment, ce n’était pas le cas.
Et, vu qu’il ne se souvenait pas du nom de l’auteur, il ne risquait de pouvoir le chercher dans les bibliothèques. Qu’est-ce qu’il pouvait être stupide ! Il aurait dû noter toutes les informations !
Soupirant, il tendit l’oreille pour repérer les petits bruits de la libraire puis s’avança vers elle. Elle saurait le renseigner. C’était son travail, non ? Il ne dépassait pas les bornes en lui demandant de l’aide, pas vrai ?
Il attendit qu’elle termine sa tâche mais, quand elle redresse son visage vers lui, Auguste ne sut plus quoi dire. Hypnotisé par son regard. Charmé par son sourire. Perturbé par la panique dans sa voix. Que lui arrivait-elle ? Avait-elle vu un fantôme ? Faisait-elle face au sosie d’un de ses ex ? Auguste ne savait pas trop quoi faire, face à l’angoisse qui la saisissait sans aucun doute.
Alors, il se permit de lui sourire et de dire tout doucement :
— C’est gentil, je ne doute pas de votre sincérité. Une libraire ne peut être qu’une bonne citoyenne ! Mais, en réalité, je ne suis pas là pour le travail. Enfin, juste pour mon travail personnel. Je suis dans un plan de vie ! J’aimerais me cultiver un peu plus. Être un peu plus intéressant que je ne le suis maintenant. Du coup, bah, je me suis lancé un défi et je…
Tu parles trop, Auguste…
Pendant quelques secondes, l’agent junior laissa traîner un « eeeeeee » manquant d’élégance avant de se ressaisir. Il prit un instant pour remettre les pendules à zéro, puis recommença.
— Je cherche un livre dont j’ai entendu parler hier à la télé. La vie incroyable des mousses de forêt. Je ne connais pas l’auteur. Apparemment, c’est un expert des mousses. Je le connais pas, mais ça avait l’air passionnant, ce qu’il faisait donc…
Il se tut de nouveau, tout en priant pour que la petit écureuil ne lui trouve LE roman tant désiré.
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@ Eris B. Worrell

Eris B. Worrell
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Mar 11 Juil 2023 - 9:14

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Une libraire ne peut être qu’une bonne citoyenne. Bizarrement, cette phrase ne convenait pas à Eris. Elle sonnait faux dans sa tête et surtout dans son cœur. Était-elle vraiment une bonne citoyenne alors qu’elle était liée – de très loin – au cartel le plus dangereux de France ? Certes, elle n’y participait pas activement, mais sa mère les défendait corps et âme. Elle avait grandi aux côtés des Brisacq-Augere, était en position de force à connaître le lien entre Gabrielle et Octave et, surtout, elle savait dans son for intérieur qu’elle ferait tout ce qu’Octave demandait.
Non, elle n’était pas une bonne citoyenne. Elle était une citoyenne lambda, avec ses torts et ses bonnes actions.
Et aujourd’hui, elle décidait d’aider cet agent de la BRI. Et Octave allait lui faire la peau s’il l’apprenait.
Et il l’apprendrait. Rien n’échappe à Octave Brisacq.
Eris sourit en l’entendait parler. Il déblatérait un nombre d’informations assez impressionnant en un temps record.
– Calmez-vous, nous avons tout notre temps. Et je suis prête à vous écouter. Voulez-vous une tasse de thé ?
Elle se dirigea vers son comptoir, prenant ainsi son précieux téléphone dans sa poche, en cas de besoin puis tourna le petit panneau « ouvert » en « fermé » sur la porte de la librairie.
– Comme ça nous ne serons pas dérangés et vous pourrez me parler de votre plan de vie et de votre envie de vous cultiver.
Elle rajouta :
– Et je suis sûre que vous êtes déjà très intéressant.
Un autre sourire étira ses lèvres alors qu’elle partit dans le fond pour faire chauffer la bouilloire, sortir le thé vert jasmin et le mettre dans théière pendant que son client hésitait.
Beaucoup.
– Si vous ne savez pas ce que vous cherchez nous avons tout une section découverte. Vous pourrez…
Elle se stoppa en entendant le nom du livre :
– La vie incroyable des mousses de forêt ? Vous avez bien dit ce titre ?
Ses yeux se mirent à pétiller. Quelqu’un venait lui acheter son livre. Elle avait presque oublié l’existence de ce reportage Arte. Son interview avait été coupé, mais on entendait sa voix présenter son livre.
Folle de joie, elle se précipita dans la réserve pour chercher 2 cartons de fois plus large qu’elle et les poser sur une table devant le policier.
– Nous avons plusieurs éditions. La poche, le grand format, l’édition limité avec le beau jaspage… vous avez le choix ! Mais je vous conseille l’édition limité, il y a des informations en plus et une cartographie des plus belles mousses d’Europe.
Tout excitée, les doigts d’Eris fourmillaient. Elle prit chaque livre entre ses mains pour les présenter à son client avant t’entendre le « tic » de la bouilloire.
– Oh le thé est prêt !
Elle fila chercher 2 tasses et servit le jeune homme et elle.
– Au fait, l’auteur est une autrice. Et elle se nomme Eris Worrell.
Sourire aux lèvres, elle tendit sa main vers l’agent :
– Et c’est moi. Enchantée Agent…
Elle plissa les yeux pour lire son badge :
– Agent Auguste Blackwood ! Si vous voulez, je peux vous dédicacer le livre… mais seulement si vous le prenez en édition limité !
Un rire cristallin sortit d’entre ses lèvres alors qu’elle y portait sa tasse. Après une gorgée, elle poursuivit :
– Vous serez ma 102ème vente. Mon livre n’a pas eu beaucoup de succès. Remarquez, le thème est assez… particulier. Pour des lecteurs avertis seulement.
Elle posa sa tasse et prit ses petites lunettes qu’elle mit sur son lit pour lui montrer un passage du livre :
– Vous voyez à quel point elles sont belles ? Toutes différentes. Chacune a ses caractéristiques… Enfin vous devez le savoir si vous avez vu le reportage. D’ailleurs pourquoi cet intérêt ?
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Auguste Blackwood
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Mar 11 Juil 2023 - 17:33

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S’il en croyait le sourire qu’elle lui servit, la libraire ne resta pas insensible au discours d’Auguste. En même temps, il était touchant, à déverser toutes ses pensées dans un flot continu de parole. Max lui avait toujours dit que cela faisait son charme. Et, s’il pouvait plaire à la jeune femme qui lui faisait face, il aurait tout gagné !
Son petit regard vert était tout simplement merveilleux. Rester insensible n’était pas dans les cordes de l’agent, malheureusement.
Auguste se laissa donc happer par sa voix mélodieuse et attendit qu’elle revienne devant lui pour hocher la tête. Un thé ? Bien sûr qu’il en voulait. Même s’il préférait largement le vin rouge, il n’était pas contre partager une tasse avec la libraire. Surtout quand c’était aussi gentiment proposé.
— Je ne voudrais pas vous faire rester ici plus longtemps sans raison. Vous devez avoir quelqu’un à retrouver.
Comme, UN PETIT AMI PAR EXEMPLE ?!
Auguste ne pouvait décemment pas poser la question. En revanche, il pouvait grapiller des indices par-ci par-là, dans la plus grande discrétion. D’ailleurs, il se mit à fixer intensément ses mains pour vérifier qu’aucune bague ne s’y trouvait.
Rien.
Tant mieux, il pouvait donc poursuivre.
— Oui. C’est bien ce…
Il n’eut pas le temps de terminer qu’elle filait déjà. Avait-elle de nouveau peur de lui ? Non, elle souhaitait tout simplement porter des cartons plus gros qu’elle sur dix kilomètres au moins !
Auguste se précipita vers elle, afin de l’aider avec la cargaison, mais elle était plus rapide. Plus entrainée aussi, à zigzaguer dans cette librairie surchargée. En à peine trois pas, l’agent de la BRI avait manqué de faire tomber au moins cinq piles de livres. Comment pouvait-on travailler dans un espace aussi exigu ?
Cette question trottait encore dans sa tête lorsque la jeune femme lui fourra un livre dans les mains. C’était exactement celui qu’il avait vu à la télé !!!
— Il est vraiment magnifique. J’ai été époustouflé par son contenu, bien sûr, mais quand ils ont montré la tranche colorée comme ça, je me suis dit que je pouvais pas passer à côté ! C’est fou que vous en ayez autant dans la librairie. Pourquoi vous les mettez pas plus en avant ?
Il continua de feuilleter l’ouvrage, jusqu’à ce que la libraire ne lui révèle une information capitale. Pendant un instant, Auguste ne bougea plus. Puis, il darda un regard émerveillé sur la jeune femme et s’écria :
— Mais c’est fou que je tombe sur vous comme ça ! Non mais bien sûr que je prends l’édition limitée. Il faut absolument marquer le coup ! Vous imaginez ? J’entre dans cette librairie par hasard et VOUS êtes l’auteur – autrice, pardon – du bouquin que je voulais ! Si c’est pas totalement crazy ! Faudra que je le raconte à Max, il va pas en revenir.
Tenté de sortir immédiatement son téléphone et d’écrire à son partenaire, le jeune agent prit tout de même le temps d’analyser la situation.
Il était 1) dans un espace clôt avec une jolie fille
2) en train de parler à l’auteur – AUTRICE ! – dont il avait tant entendu parler la veille
3) et d’admirer un magnifique livre sur les mousses.
Il ne pouvait pas envoyer de SMS maintenant. Ce n’était clairement pas le moment.
Il se pencha donc un peu plus par-dessus l’épaule de cette Eris, qui était encore plus adorable avec des lunettes sur le nez, et suivit du regard chaque illustration qu’elle lui montrait. Des aquarelles au style bien particulier, provenant toutes du même artiste et qui avait été reproduites dans le livre pour illustrer les propos de la jeune femme. C’était une œuvre d’art, ce livre.
Tout délicatement, Auguste tendit donc un doigt vers la page ouverte et effleura le papier. Un long frisson lui remonta l’échine et, d’une voix qu’il aurait voulu plus masculine, il souffla :
— Votre travail est spectaculaire. Comme celui du peintre. Ils ne l’ont pas assez mis en valeur dans l’émission, c’est dommage. Ça se voit que vous y avez passé du temps.
Après une énième caresse pour le papier, Auguste recula. Il n’avait pas remarqué qu’il était aussi près de l’inconnue mais, maintenant qu’il le constatait, il ne pouvait pas rester ainsi collé. Elle risquerait de se sentir oppressée et ce n’était pas l’intention du jeune homme.
Il fit donc quelques pas en arrière puis, quand il fut sûr de ne pas la gêner, il répondit à sa question.
— Je suis un grand fan d’insectes. Au départ, je regardais le reportage sur les fourmis en 5 épisodes mais j’ai dû m’endormir – je travaille beaucoup et souvent je loupe mes jours de récups pour aider les collègues sur des affaires – du coup, quand je me suis réveillé, on était passé à l’autre émission. Celle sur les forêts. J’ai vu votre livre et, je dois l’avouer, j’en suis tombé amoureux. Le jaspage, ça fait vraiment tout ! Et, comme je vous le disais tout à l’heure, j’ai besoin… d’un plan de vie.
Auguste s’arrêta là, ne sachant pas s’il devait confier la vérité à cette jeune femme qui, il fallait l’avouer, était tout à fait à son goût. Il préféra donc prendre le temps de siroter son thé, dont l’odeur de jasmin venait titiller ses narines, et attendit quelques secondes, pour que la libraire rebondisse.
Il ne voulait pas lui imposer ses lamentations, c’était surtout ça.

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@ Eris B. Worrell

Eris B. Worrell
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Jeu 27 Juil 2023 - 14:35

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– Oh oui en effet j’ai quelqu’un qui m’attend vous avez raison ! Le pauvre il doit avoir faim !
Évidemment, Eris parlait de son petit chat, Milky. Elle l’avait adopté à la SPA, contre l’avis de sa mère qui voulait lui en acheter un pur race. Mais pour la première fois, Eris n’avait pas écouté sa mère. Non, son Milky, elle le voulait et elle l’aurait. D’ailleurs, elle fallait qu’elle pense à chercher des croquettes.
Le cœur de la rousse manqua un battement en voyant l’émerveillement dans les yeux de son client. Il aimait sincèrement son livre et ça, c’était le plus beau cadeau que quelqu’un puisse lui faire :
– J’avais totalement oublié qu’il était passé à la télé, j’ai cru qu’ils avaient coupé mon passage.
Quant à la question suivante, le regard d’Eris s’assombrit :
– C’est mon patron qui refuse. Il m’avait promis de les mettre en avant au moins une semaine mais ça n’a duré que deux jours. Du coup, lorsqu’il n’est pas là, je le remet sur les tables mais c’est rare que j’y pense. Je suis vraiment heureuse de voir votre enthousiasme agent Blackwood. J’aimerai bien que mon patron le soit autant que vous !
Les joues pâles de la jeune femme se mirent à rougir devant tant de compliment. Personne ne lui en avait jamais fait autant, pas même Octave. Lui, c’était plus du genre à la complimenter quand ça l’arrangeait. Et jamais Eris n’était contre les mots doux qu’il lui soufflait à l’oreille quand il la…
– Max ? Qui est Max ? Un ami ?
Peut-être était-il gay ? En fin de compte, il semblait nerveux au début, il balbutiait…il n’était peut-être tout simplement pas à l’aise avec la gente féminine ? Et puis, sa sensibilité était étonnante pour un homme hétéro. Non ?
Quoiqu’il en soit, Eris aimait la façon dont il avait de respecter son livre, de le complimenté ainsi que Francis, le peintre. Elle lui en toucherait deux mots.
Elle sentit le policier reculer lorsqu’il releva enfin la tête de l’ouvrage. Il semblait… gêner. Ses soupçons étaient peut-être fondés.
Enfin, maman lui avait toujours dit de ne pas trop juger ces gens-là. Après tout, ils sont nés comme ça.
Et il était fan d’insecte.
C’était décidé, elle en ferait son nouveau meilleur ami gay.
– Un plan de vie ? Venez.
Elle lui prit la main et l’emmena dans la réserve jusqu’à un petit escalier. À l’étage, la salle de repos, un canapé, une petite cuisine.
– Installez-vous. Et racontez-moi ce besoin de plan de vie. Moi je pense que tout arrive pour une raison. Comme notre rencontre par exemple. C’est peut-être grâce à vous que je vais devenir riche et célèbre !
Elle rit et apporta sa tasse à ses lèvres avant de reprendre :
– Et puis, les plans de vie, personne ne s’y tient jamais vraiment. Vous n’aimez pas être surprise par les événements et vos rencontres ?

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Auguste Blackwood
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Mer 16 Aoû 2023 - 11:03

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Des étincelles crépitèrent entre eux lorsqu’elle lui saisit la main. Eris avait beau être en couple – vu qu’on l’attendait pour diner… - elle ne pouvait pas ignorer ce qui venait de s’allumer. Comme si quelque chose se réveillait à leur toucher.
— Il a tort, votre patron.
C’est tout ce qu’Auguste parvint à dire, avant que sa gorge ne soit trop serrée par les émotions. Comment pouvait-il ressentir autant de choses, alors même qu’elle ne faisait que l’effleurer ? Lui qui ne croyait pas au coup de foudre mais seulement à l’amour profond, il n’arrivait pas à comprendre ce qu’il se passait.
Il devait absolument se ressaisir !
Installé dans le canapé un peu trop moelleux de la salle de repos, Auguste reprit un peu de thé avant de parler.
— Max est mon partenaire. Ca fait presque 3 ans. Avant, il travaillait pour le RAID. J’ai jamais été aussi proche de quelqu’un.
Le sourire qu’il arbora en se mettant à parler de son coéquipier était celui d’un homme attendri par la situation. Il était vraiment reconnaissant d’être tombé sur un mec comme Max, capable de l’apprécier même avec ses « mauvais côtés ». C’était également grâce à lui qu’il avait évolué dans son travail en si peu de temps. Il ne pouvait que l’adorer !
Et il espérait qu’Eris comprendrait la passion qui l’animait. Même si elle n’aimait pas son patron, elle devait bien avoir de jolies relations, elle aussi. Peut-être pourrait-elle lui parler de son entourage, si elle sentait qu’il était un homme de confiance.
Ou peut-être qu’elle serait attendrie, elle aussi, et qu’elle s’intéresserait à lui tout en oubliant son copain.
Oui, ça c’était une bonne idée.
— J’espère bien vous rendre riche et célèbre ! Vous le méritez.
Il sourit de toutes ses dents puis se fit la réflexion que la vouvoyer était étrange s’ils souhaitaient nouer des liens. Même si c’était pour lui faire des compliments. Il se racla donc la gorge et demanda d’une petite voix s’il pouvait la tutoyer.
C’était bête mais galant. Pas vrai ?
— Personne ne s’y tient mais ça donne des objectifs ! Et c’est avec des objectifs qu’on parvient à avancer.
Il l’avait appris à ses dépens. Plus jeune, il attendait les changements en se tournant les pouces. Il ne s’était jamais rien passé. Ce n’était qu’en se fixant l’objectif de la BRI que sa vie avait commencée à changer. Pour le mieux. Même s’il avait dû subir des épreuves difficiles.
Il se sentait maintenant reconnaissant de s’être poussé hors de sa zone de confort. Loin des choses rassurantes. Au fond, il avait eu l’impression de longer un précipice pendant plusieurs mois mais, maintenant qu’il avait atteint son rêve, il voyait le chemin comme une promenade de santé.
— Je me sens seul. Je donne ma vie à mon travail, que j’adore et qui est ma plus belle réussite, mais je commence à en avoir marre d’être célibataire. J’aimerais rencontrer une fille qui me corresponde, qui aime les mêmes choses que moi et avec qui je puisse être authentique. C’est dur, surtout que… J’ai l’impression d’être un loser, qu’on devrait pas regarder. Enfin tu vois, un mec pas intéressant. Du coup bah je me cultive ! J’apprends des choses. Je lis des livres. Je vais à des expos. Je me dis que, comme ça, je pourrais devenir plus intéressant. Et même rencontrer des gens lors de ces sorties.
Auguste ne s’était pas attendu à tout déballer. Mais cela libérait son cœur.
D’une certaine manière, confier ses problèmes et ses doutes à Eris lui faisait du bien. C’était une manière pour lui de poser ses objectifs et de s’y tenir. Et peut-être de plaire un peu à la jolie rouquine.


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