Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

My Strange Addiction - Eris x Octave - 19 juin - 23h

@ Eris B. Worrell

Eris B. Worrell
Fondatrice & Citoyenne française
Messages : 26
Date d'inscription : 03/06/2023
#
Jeu 6 Juil 2023 - 9:49

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ

– Arrête de bouger.
Eris, sourire aux lèvres et appareil photo en main, mitraille à la perfection son sujet. Ses mains, ses bras veineux, ses épaules qu’il fait rouler sous sa peau, ses grains de beautés à la naissance de son cou. Sa mâchoire saillante, ses yeux hypnotisant. Et son sourire…
– Ne reste pas figer non plus, il faut que ce soit naturel.
La nuit tombée, la lumière des réverbères donnent à la scène un côté sombre, mystérieux, insaisissable. La définition parfaite d’Octave Brisacq.
Seule, la jeune libraire n’aurait jamais osé s’aventurer sur les bords de Seine à 23h. Mais avec lui, elle se sentait en sécurité.
Il était son protecteur.
Son sauveur.
Son amant.
Ses rêves et ses cauchemars les plus fous.
Elle l’observait d’un œil aguerris, capturant chaque pose, chaque mouvement pour le sublimer. Comme si elle en avait besoin. Rien qu’à le voir, Octave dégageait une prestance inégalable, une beauté impalpable.
– C’est parfait…
Laissant l’appareil pendre à son cou, la grande rouquine s’avança vers celui qu’elle considérait être autant son frère que l’homme qui partageait ses draps un soir sur deux. Ses mains vinrent se poser sur son torse, remontant avec lenteur jusqu’à sa nuque. Ses lèvres vinrent s’échouer sur la peau de son cou alors que ses poils s’hérissaient sur ses bras. D’envie. D’excitation. De satisfaction. Ses doigts finirent par caresser sa joue et sa bouche embrasser la commissures de ses lèvres pour murmurer :
– Non… tu es parfait…
Avant de reculer, un rire doux et cristallin sortant de sa gorge. La perfection, c’était l’adjectif qui définissait le mieux l’homme avec lequel elle avait grandi. Il lui avait tout appris. Presque autant que sa mère. D’ailleurs, c’était le seul homme qu’elle lui autorisait de voir, en qui elle avait pleinement confiance. « Les hommes te feront souffrir Eris. Regarde ton père. Il n’a jamais voulu de toi et m’a abandonné. Ne les approche pas. »
Elle avait pris ce conseil très à cœur lorsque les regards lubriques de certains garçons s’étaient posés sur elle au lycée. Elle avait changé entre la troisième et la seconde. Ses formes s’étaient développées, ses cheveux étaient plus longs, plus soyeux. Sa bouche plus pulpeuse. Mais elle avait gardé ce regard et ce sourire innocent qui la caractérisé si bien.
– Viens… j’ai envie de danser.
Elle le tira par le bras, l’emmenant un peu plus loin. Là, un groupe de musique clandestin jouait une musique simple, ni trop brut ni trop douce. Les bras en l’air, les yeux clos, Eris se mit à bouger en rythme, se laissant porter par les mélodies qui montaient jusqu’à ses oreilles. Sourire aux lèvres, elle invita Octave du regard, prenant le contrôle de ses mains pour les poser sur ses hanches alors qu’elle tournait sur elle-même pour coller son dos à sa poitrine.
– Tu m’as promis de me faire sentir unique ce soir… alors montre-moi à quel point je le suis à tes yeux…
Clin d’œil et fesse presser contre ses hanches, Eris continuait de danser contre le dirigeant du cartel. Elle se savait chanceuse, mais lui aussi devait comprendre sa chance. Après tout, jamais personne ne l’aimerait autant qu’elle.
Jamais.
Il était à elle. Et à personne d’autre.



by lilie
me contacter

@ Octave J. P. Brisacq

Octave J. P. Brisacq
Co-fondatrice & chef du Clan
Messages : 39
Date d'inscription : 27/04/2023
#
Jeu 6 Juil 2023 - 14:41

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ

Pour une fois, Rex n’était pas là. Non pas parce que sa conquête du jour avait peur de lui, ou parce qu’il se serait mal comporté mais simplement parce qu’il avait besoin de relâcher la pression. Le pauvre chien avait dû pourchasser un dealer mal intentionné dans les catacombes et il s’était mangé plusieurs coups dans les côtes, avant que son maître ne puisse intervenir. Ses crocs avaient beaucoup servi et il s’était défendu vaillamment. Mais il fallait l’avouer, son toutou avait maintenant besoin de se reposer.
Alors, quand Eris l’avait appelé et avait réclamé sa présence dans les rues de Paris, Octave n’avait pas eu le cœur de déranger la boule de poils. Il lui avait caressé le haut du crane, l’avait récompensé d’un magnifique os de 20 centimètres et était sorti.
Sans veste.
Juste ses clefs et son portable.
Depuis, deux heures étaient passées et, pendant ce temps, il s’était fait mitrailler de la pire des manières possibles.
— Ma colombe, tu sais que je n’aime pas ça. On s’ennuie, avec toutes ces photos. Et puis, il fait encore trop jour. Ça me donne pas ce côté mystérieux que tu aimes tant.
S’il avait été honnête, Octave aurait dû préciser qu’il aimait également cette représentation. Après tout, quand on était beau comme lui… Fallait en profiter !
Et c’était d’ailleurs ce que faisait Eris, en enroulant ses bras autour de sa nuque. Rien qu’à voir les réactions de son corps, on pouvait constater son désir. La petite n’était plus pure depuis 4 ans et, pourtant, elle était toujours pleine d’envie. C’en était jouissif.
Surtout quand elle tremblait sous ses doigts et qu’Octave s’amusait à la titiller encore davantage.
Comme aujourd’hui, en passant une main sur ses fesses, à la bordure de son jean. Elle jouait, elle aussi. Simplement, elle risquait plus facilement de perdre.
— Ce soir, tu me fais vraiment faire n’importe quoi…
Si elle pensait encore qu’il ne faisait pas d’efforts pour elle, il faudrait qu’elle revoie les choses. Il agissait toujours différemment pour elle. Car s’il ne l’avait pas fait… Beth l’aurait castré. Et Octave tenait à ses parties génitales autant qu’à Rex.
C’était la raison pour laquelle il se retrouvait en pleine rue, à danser, la queue pressée contre des fesses musclées, et les mains plaquées contre des hanches menues.
Nez dans ses cheveux, Octave prit le temps de regarder tout ce qui l’entourait. Les musiciens endiablés. Les étudiants éméchés, dont la consommation d’alcool aurait pu être diminuée s’ils avaient choisi de prendre de la CN. Les quelques couples qui dansaient, collés serrés ou enlacés.
Paris, 23h, un soir d’été.
— Eris, tu ne devrais même pas prononcer cette phrase. Tu es ridicule, parfois.
Cela ne l’empêcha pas de la faire virevolter et de la ramener contre lui, yeux dans les yeux, main sur la nuque.
Ainsi, il pouvait incliner sa tête et la forcer à se soumettre, sans même paraitre menaçant.
C’était fou ce qu’il pouvait faire avec la rouquine, avant qu’elle ne cherche à se défaire de lui. Elle le laissait aller si loin…
Evitant à son esprit de dévier vers des blagues graveleuses, Octave se pencha et déposa un baiser provocateur sur la mâchoire de sa presque sœur. S’il avait eu une conscience, il se serait sûrement questionné sur leur relation. Mais il n’en avait pas, il allait donc toujours plus loin dans le jeu.
— Que veux-tu que je fasse pour te le prouver, ma colombe ? Je passe déjà ma nuit avec toi, à répondre à tes envies. Que te faut-il de plus ?



by lilie
me contacter

@ Eris B. Worrell

Eris B. Worrell
Fondatrice & Citoyenne française
Messages : 26
Date d'inscription : 03/06/2023
#
Ven 7 Juil 2023 - 11:41

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ

Les paroles d’Octave étaient aussi impactantees qu’hypnotisantes pour la jeune Worrell. Il pouvait tout lui dire, presque tout lui demander qu’elle accepterait. Elle avait cependant ses limites : les meurtres ce n’étaient pas pour elle. Elle laissait cela aux petites mains du cartel. Elle, elle était beaucoup trop délicate pour un travail aussi… impure. Comment pourrait-elle rester la blanche colombe de son cher frère si elle ses plumes se tintaient de rouges ?
– Ridicule ? Je ne crois pas. Je préfère original. Unique. Le ridicule je n’y crois pas. Il a été inventé par des personnes complexés et soucieuses du regard des autres. Donc je te répondrai par le fameux adage : le ridicule ne tue pas.
Un sourire étira ses lèvres alors qu’un petit cri de surprise sorti d’entre ses lèvres au moment où Octave la fit virevolter et la pressa contre lui. Elle se retrouvait plongée dans ses yeux, à sentir la main de celui qu’elle adulait plus que tout dans sa nuque.
Mon dieu.
— Octave…
Son prénom, murmurait avec une envie non dissimulé, sonnait délicieusement bien à l’oreille d’Eris. Prénom qu’elle croyait être avalé par le baiser à venir de celui à qui il appartenait. Mais non, il avait seulement embrassé sa mâchoire.
– T’as pas le droit de faire ça !
À peine s’était-il reculé qu’elle s’empara de ses lèvres. Rageusement. Sans retenu. Elle savait qu’il la croyait docile, inoffensive. Mais lorsqu’Eris avait faim, elle n’hésitait pas à sauter sur sa proie. Mais pas trop quand même…
– Pardon je… c’était un peu… bref…
Elle reprit leur danse, écoutant la suite des paroles d’Octave alors que la musique les enveloppait. N’avait-il donc aucune once de romantisme en lui ? Ce n’était pas à la fille de proposer des idées mais bien au garçon !
Sauf qu’Octave n’en était pas un.
Non, Octave était un homme, un vrai. Pas étonnant qu’il devait penser qu’elle n’était qu’une enfant ridicule. Soudainement prise de honte, Eris se colla au torse de son presque frère, enfouissant son nez dans son cou, entourant sa nuque de ses bras alors que la musique ralentissait. Parfait timing pour un slow.
– Eh bien… dans les livres, c’est le garçon qui propose. Des sortis romantiques, des idées folles… tu dois me trouver stupide… je sais bien qu’on est pas ensemble dans la vraie vie mais…
Mais dans mon esprit si…
– Et que tu es… important, tu as des responsabilités. Tu es Octave Birsacq après tout… mais je ne sais pas je pensais que tu pouvais m’emmener faire quelque chose que tu n’as jamais fait avec d’autres filles… enfin d’autres femmes.
Eris devait commencer à se sentir femme. Beth avait beau l’appeler : sa petite fille chérie, elle avait 22 ans. Elle n’était plus une jeune fille. Mais une jeune femme.
– C’est ça que j’entends par me sentir unique… fais-moi quelque chose que tu n’as jamais fait à d’autres… emmène-moi là où je serai la seule à être allé avec toi… un endroit à nous. À toi et moi. Un souvenir… gravé, un secret gardé…
Elle avait conscience d’en demander beaucoup pour le commun des mortels. Mais pas pour Octave.
Car il savait et pouvait tout faire.


by lilie
me contacter

@ Octave J. P. Brisacq

Octave J. P. Brisacq
Co-fondatrice & chef du Clan
Messages : 39
Date d'inscription : 27/04/2023
#
Mar 11 Juil 2023 - 10:20

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ

— Je ne le disais pas dans ce sens. Je faisais simplement remarquer que tes paroles étaient stupides car je te traite déjà différemment de toutes les autres. Mais, en effet, le ridicule ne tue pas. Sinon, tu serais déjà morte depuis longtemps.
Il rit à sa blague avant de la faire tournoyer une nouvelle fois. Ses cheveux roux étaient semblables à des flammes, soulevées par le vent. Cela lui donnait l’air plus courageuse qu’elle ne l’était en réalité. Un peu comme une guerrière, ou une sorcière.
Sûrement un peu des deux, vu le baiser qu’elle imprima sur ses lèvres. Violent, agressif, tentateur. Joueur. Posé.
Eris passait par toutes les émotions, lorsqu’elle embrassait le blond. Elle n’arrivait jamais à se maîtriser, sûrement parce qu’il ne lui avait jamais demandé. Il aimait son naturel, il lui faisait perdre les pédales. Elle devenait une autre personne, à agir ainsi.
— On est surtout pas dans un livre. Ce sont des conneries, ces trucs là. Où est-ce que t’as vu qu’on devait vous emmener en date ?
Il garda une main contre sa nuque, pour éviter qu’elle ne réplique. Eris était bien mieux ainsi enfouie dans son cou. Elle profitait du slow alors que lui pouvait laisser son regard dévier sur les seins moelleux de la femme en face. Il lui sourit d’ailleurs, quand elle remarqua son coup d’œil et eu, pour réponse, un gloussement excité. Aaaah il savait toujours faire. Même avec Eris dans les bras.
Avant que la jeune fille ne s’en rende compte, il fit un clin d’œil à sa proie puis reporta son attention sur la rouquine. Il embrassa ses tempes, puis susurra à son oreille.
— T’es pas une fille comme les autres, alors arrête de répéter ça, ma colombe. Mais si tu veux en avoir le cœur net, je vais t’emmener. Tu veux de l’unique ? Tu vas avoir de l’unique. Non, tu vas avoir du Brisacq.
Il ne prit pas le temps de la faire danser encore. Il ne prit pas non plus le temps de saluer la femme qu’il avait dragué.
Il l’entraîna simplement vers la Seine, descendit encore de quelques mètres, jusqu’à arriver vers des péniches. Elles étaient toutes alignées, certaines éclairées, d’autres non. Voilà ce qu’ils allaient faire…
Sans jamais lâcher la main d’Eris, il se faufila sur les quais, jusqu’à la plus grande péniche présente sur les berges. Et après avoir jeté un coup d’œil dedans… il attira Eris sur le ponton pour aller crocheter la serrure.
La nuit leur réservait encore quelques surprises, il ne pouvait qu’être excité.
Et ce genre de choses se traduisaient chez lui d’une manière bien particulière.
— T’as déjà baisé sur un bateau ? bien sûr que non, je suis bête. Je suis le seul à te sauter.
Ses lèvres s’écrasèrent sur les siennes, il la fit reculer jusque dans ce qui semblait être un salon, puis la fit tomber sur un fauteuil. Les lumières de Paris se reflétaient sur l’eau mais cela importait peu pour Brisacq. Tout ce qu’il voulait, c’était prouver à Eris qu’il la voyait comme une fille particulière.
Comme sa petite sœur.
Et comme celle qui allait le sucer dans le salon d’inconnus, probablement en train de dormir juste sous leurs pieds.



by lilie
me contacter

@ Eris B. Worrell

Eris B. Worrell
Fondatrice & Citoyenne française
Messages : 26
Date d'inscription : 03/06/2023
#
Ven 14 Juil 2023 - 10:40

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ

– Octave où est-ce que tu m’emmènes ?
Le cœur battant, Eris suivait son presque frère sur les quais de scène. Finis la musique lente et sensuel. L’excitation grandissait en elle comme un brasier s’enflammant de plus en plus. La peur aussi, caché au creux de son ventre qu’elle réprimait pour ne pas reculer. Que voulait-il dire par « du Brisacq » ?
Main dans la main, la rousse sentait son stress s’apaiser. Il était stupide d’avoir peur de lui, jamais il ne lui ferait du mal. Elle était sa blanche colombe. Son précieux. Celle pour qui il ferait tout. Alors il n’y avait pas de quoi paniquer.
Alors, elle ne se posa aucune question quand Octave l’aida à rejoindre le ponton d’une péniche. Sûrement la sienne. Elle était agencée avec goût, et le chef du clan en avait toujours eu. Eris n’eut pas le temps de contempler les reflets de la lune sur le Seine que déjà, Octave la poussait sur un fauteuil et lui poser une question plus que subjective :
– Si j’ai déjà… baiser sur un bateau ? Octave qu’est-ce que…
Sa question fut engloutie par les lèvres délicieuses de son presque frère. Mon dieu, qu’elle les aimait. Elles avaient ce goût d’interdit, ce goût plus qu’excitant. Penchant la tête en arrière, Eris laissa son partenaire embrasser son cou, planter ses ongles dans ses hanches. Il savait comment prendre soin d’elle.
Déjà petite, il lui coiffait ses longs cheveux, les tressait. Il l’aidait à s’habiller, à faire couler son bain. Il l’avait fait voyager dans tout Paris, toute la France. Ils avaient joué ensemble. Avaient fait des bêtises. Elle l’admirait. L’adulait. Elle était sienne et le serait pour toujours. Elle se souvenait de la première fois où elle l’avait embrassé. À son anniversaire. Elle avait 16 ans. Elle avait bu ou plutôt, il l’avait fait boire. Elle avait dansé pour lui sous son ordre. Était montée sur la table du club et avait atterri sur les genoux de son frère pour capturer ses lèvres. Le goût de l’interdis présent pour la première fois mêlé à celui du gin et de la vodka.
Mais ici, dans le salon de la péniche, elle était parfaitement sobre, lui aussi. Déjà, son haut n’existait plus. Sa jupe se faisait malmener pour tomber sur ses chevilles et découvrir un ensemble blanc en dentelle plus que transparent :
– Je me suis dis que ça te plairait… tu me l’avais offert…
Bien sûr que cela allait lui plaire. Il adorait quand elle portait sa lingerie de petite vierge alors qu’elle n’en était pas une.
Tout pour lui. Pour lui faire plaisir.
L’amour de sa vie.
– Laisse-moi te remercier Octave… prendre soin de toi comme tu prends soin de moi.
Pour la première fois, elle prenait une initiative dans leurs ébats. Leurs lèvres à 1 millimètre l’une de l’autre, elle se redressa pour changer leur position. Octave se retrouvait désormais sur le fauteuil, Eris à genoux entre ses cuisses qu’elle écarta sans ménagement.
Féline, elle prit son temps pour retirer son pantalon, et son caleçon. Elle venait de le libérer, et elle s’en réjouissait.
– T’es beau…
La lumière pâle de la lune le rendait presque divin. Comme si sa peau brillait. Lentement, elle mit ses mains de part et d’autre du fauteuil et tendit ses cheveux roux à Octave.
– Prends-les… contrôle… tu as toujours aimé ça…
Si elle lui donnait des ordres, elle n’en restait pas moins soumise à tous ses désirs. Et lorsqu’elle laissa sa langue glisser sur lui, elle sentit les mains de son presque frère se saisir vivement de sa chevelure et la pousser contre ses hanches.
Finit la douceur.
Il lui montrait ce que voulait dire « offrir du Brisacq ».
Et elle adorait ça.


by lilie
me contacter

@ Octave J. P. Brisacq

Octave J. P. Brisacq
Co-fondatrice & chef du Clan
Messages : 39
Date d'inscription : 27/04/2023
#
Ven 14 Juil 2023 - 11:28

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ

Lui retirer son haut.
Caresser sa peau.
Glisser ses doigts sur son ventre, comme lorsqu’ils étaient jeunes.
Susurrer des promesses qu’il ne tiendrait pas à son oreille.
Faire disparaître sa jupe.
Admirer ses sous-vêtements.
Admirer sa chevelure de feu.
Admirer ses cuisses légèrement dorées, ses tétons pointés, son pouls agités.
L’admirer elle, en entier.
— J’ai bien choisi.
Octave sourit. Elle ressemblait à une ingénue. Elle lui faisait penser à la jeune fille qui, 4 ans plus tôt, fêtait son anniversaire et avait réclamé de perdre sa virginité comme cadeau. Toujours aussi innocente. Toujours aussi pure… malgré tous ses passages entre ses cuisses.
Le blond fut tenter de rire à cette idée. Eris était loin, très loin d’être une sainte. Il l’avait souillée plus de fois qu’il ne pouvait compter, à son plus grand plaisir. Elle en réclamait toujours plus, de sa voix suppliante, de ses yeux sensuels. Qui était-il pour refuser à sa presque soeur ce qu’elle désirait tant ?
Ca n’aurait pas été juste. La petite Eris aurait été déçue… Et il ne voulait pas décevoir sa colombe. Voilà ses motivations pour la prendre dès qu’ils se voyaient, bien sûr. Ses seules motivations.
Il allait d’ailleurs se mettre au travail quand, pour la première fois, sa douce colombe prit les devants. Elle n’avait pourtant jamais été du genre… active. La jeunesse, sûrement. Mais maintenant qu’elle était plus âgée, et qu’il lui permettait de voler de ses propres ailes, elle devait vouloir montrer sa force. Sa puissance. Ses talents.
Car elle en avait. Surtout avec sa bouche.
— Avec plaisir, Little Dove.
Et avant même qu’elle ne soit penchée sur lui, il se saisit de ses cheveux et l’entraîna à sa rencontre. L’excitation l’avait fait durcir. Tout comme les souvenirs qui affluaient. A quel point elle était belle quand, à 15 ans, il l’aidait à enfiler son maillot de bain. A quel point il aimait caresser la peau de ses côtes lorsqu’ils étaient tous les deux seuls dans son lit. A quel point il adorait la commander, à l’âge de 17 ans, concernant l’alcool et les soirées.
Elle avait toujours suivi le moindre de ses ordres. Il ne fut donc pas étonné quand il grogna « Plus profond » et qu’elle le prit entièrement en bouche. Eris était comme ça. Docile. Malléable. Prête à tout pour lui.
Mains enfoncées dans ces boucles qu’il avait souvent démêlées, il guida sa douce colombe dans des gestes brusques. Il aimait quand elle allait vite, pour mieux ralentir avec. C’était une torture. La plus délicieuse des tortures.
Du genre à le faire gémir fort, grogner encore plus.
En même temps, à croiser son regard de feu, Octave ne pouvait pas rester insensible. Cette fille était une diablesse, quand il la dirigeait.
— T’as progressé… Montre moi… Tout ce que je t’ai appris.
Et avant qu’elle ne puisse réagir, Brisacq sourit et l’entraîna au plus profond de lui. Il avait toujours adoré les gorges profondes. Surtout lorsque, comme aujourd’hui, il gardait une main dans la nuque de sa colombe et la forçait à accélérer. A le prendre loin. A le gouter sans jamais s’arrêter. Elle pouvait à peine respirer, il le voyait à sa poitrine agitée. Mais lui n’en avait pas fini.
Tout en contrôlant chacun de ses va-et-vient d’une main, des caresses sur ses seins encore couverts s’ajoutèrent. Il avait envie de la voir frémir. Il souhaitait l’entendre soupirer de désir. Il n’y avait que comme ça qu’il…
— PUTAIN ERIS OUI !
Jouir dans sa bouche avait une saveur particulière pour Brisacq. Il savait qu’il marquait son territoire à jamais en faisant cela. Eris n’oserait pas aller voir quelqu’un d’autre, jamais. Elle était à lui et il venait une fois de plus de le montrer.
Elle dégoulinait de lui, c’était sublime à voir.
Peut-être un peu moins pour le propriétaire de la péniche qui décida d’allumer la lumière au moment où Octave se décidait à essuyer les lèvres humides de sa colombe.
— Vous foutez quoi, chez moi ?!
— On décore ton salon.
Un clin d’oeil suivit sa répartie et Octave se leva. Son visage était éclairé d’une faible lumière mais l’homme ne chercha pas à répliquer. Après tout, Serge était sous les ordres de Brisacq depuis cinq ans maintenant. Il savait ce qu’il devait faire, face à son chef.
Il tourna donc le dos au couple, non sans avoir détaillé les fesses offertes d’Eris, et redescendit sans rien ajouter.
Octave, en revanche, tendit la main à sa presque soeur et l’aida à se relever. Elle méritait d’être chouchoutée après les merveilles qu’elle venait de faire.
— Un peu de whisky pour faire passer tout ça ? Ta gorge doit être en feu. C’est bon signe.
Il l’embrassa, se goutant sur ses lèvres, et se dirigea vers le bar à disposition. Il comptait profiter de cette soirée jusqu’au bout. Et Eris ne se détendrait pas si elle n’avait pas de l’alcool dans le sang. Comment allait-il profiter d’elle, si elle n’oubliait pas l’homme sous leurs pieds ?


by lilie
me contacter

@ Eris B. Worrell

Eris B. Worrell
Fondatrice & Citoyenne française
Messages : 26
Date d'inscription : 03/06/2023
#
Ven 14 Juil 2023 - 14:22

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ


Octave coulant encore de ma bouche, Eris se figea en avalant les dernières gouttes. La péniche n’était pas à lui mais à un de ses « employés ». Rougissant et couinant, Eris attrapa rapidement le t-shirt d’Octave, nu dans la pièce sans aucune gêne devant Serge qui la regardait avec appétit. Comme si elle n’était qu’un morceau de viande. La petite rousse frissonna de dégoût, s’enfonçant dans le fauteuil encore brûlant du corps de son presque frère.
Lorsque le propriétaire du bateau disparut, Eris put enfin reprendre une respiration à peu près normal. Ils étaient rentrés par effraction. Elle avait pratiqué une fellation dans le salon de quelqu’un d’autre en toute illégalité.
Et Octave le savait.
Ça aussi faisait partie du package Brisacq style.
– Du whisky ? Je…
Aussi vite fut-il parti vers le bar qu’elle se retrouvait avec un verre en main qu’elle but d’une traite, sans réfléchir. Elle n’avait pas envie de réaliser qu’un homme avait pu les entendre faire des préliminaires.
– Partons je… on ne peut pas rester ici alors que…
Octave lui resservit un autre verre, posant délicatement sa main sur son poignet pour l’aider à apporter le verre à ses lèvres et murmurer au creux de son oreille : « chut… bois… »
Hypnotisée, elle but, encore et encore. Si son frère l’avait emmené ici, c’était qu’il savait ce qu’il faisait. Elle pouvait lui faire confiance.
Non, elle devait lui faire confiance, sinon, plus rien n’aurait de sens.
1, 2, 3 et 4 verres.
L’alcool coulait à flot, que cela soit dans son verre ou celui d’Octave. Eris commençait à voir flou, à ne plus discerner la réalité de l’imaginaire. Mais au fond, quel importance ? Ils n’avaient qu’une vie.
– Et si… on mettait un peu de musique et que je dansais pour toi ? Comme à mes 16 ans…
Riant, elle alluma l’enceinte et mis une playlist « hot ». La reprise de toxic de Yael Naim se mit à jouer, et Eris ferma les yeux, laissant tomber le t-shirt d’Octave au sol, découvrant à nouveau son corps en sous-vêtements. Si des passants marchaient trop proche, ils la verraient ainsi. Exhibé au monde. Et elle savait que cela excité Octave. De la savoir à lui et à personne d’autre. Que lui seul pouvait la toucher, et les autres seulement la regarder.
Lentement, elle s’avançait vers lui, passant ses mains sur sa peau, jouant avec les bretelles et l’élastique de sa culotte. Verre dans la main gauche, elle se mit à faire des 8 avec son bassin au rythme lent et sexy de la musique.
Elle se voulait sensuel, et elle savait qu’elle l’était. Octave avait beau la prendre pour la naïve petite colombe – qu’elle était – elle savait jouer de ses atouts pour encore plus le rendre fou.
– Regarde-moi…
Serge bien vite oublier, elle déposa son whisky sur la table basse pour défaire les agrafes de son soutien-gorge et le faire tomber au sol, dévoilant ses seins qu’elle se mit à caresser en fixant le chef de clan. Qu’elle aimait quand il la regardait. Déjà plus jeune, elle se sentait pousser des ailes lorsqu’il l’observait peindre ou jouer du piano. Il venait toujours caresser le creux de ses hanches pour l’encourager. Murmurer à son oreille qu’elle était parfaite. Oui, voir à quel point il était fière d’elle l’excitait. Voir à quel point il la dévorait des yeux l’enivrait, bien plus que le whisky.
Rapidement, la culotte glissa le long de ses cuisses alors qu’elle se trouvait devant lui, nue, prête à s’offrir à lui une énième fois.
Et comme si elle se sentait pousser des ailes, elle l’enjamba, sans aucune gêne et se laissa glisser sur lui. Sa tête bascula en arrière, faisant tomber en cascade ses cheveux de feu déjà emmêlés. Un soupire d’extase s’échappa d’entre ses lèvres alors qu’elle le sentait au plus profond d’elle-même.
– Octave…
Agrippant sa nuque, elle planta ses ongles dans sa chaire, se mettant à jouer avec ses hanches. Elle allait doucement. Elle savait que, bientôt, elle oublierait tout. Qu’il allait la prendre comme personne. Qu’il allait aller vite. Très vite pour la faire crier. Qu’il la caresserait pour la faire venir plus vite.
Car Octave Brisacq n’aimait ni la douceur, ni la lenteur.
Il faisait les choses vite, et bien.
Mais il savait les faire longtemps. Très longtemps.
Se penchant en avant pour mieux le sentir, Eris griffa son torse et mordilla son lobe en murmurant :
– Vas-y…
Et Eris savait que la fête allait enfin débuter…


by lilie
[/color]
me contacter

@ Octave J. P. Brisacq

Octave J. P. Brisacq
Co-fondatrice & chef du Clan
Messages : 39
Date d'inscription : 27/04/2023
#
Dim 16 Juil 2023 - 12:28

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ

Octave Brisacq n’avait jamais eu besoin d’alcool pour faire craquer sa colombe. Elle lui mangeait dans la main depuis si longtemps que le moindre de ses désirs était exaucé en moins de temps qu’il n’en fallait pour les prononcer.
Mais, ce soir-là, il savait que ce serait nécessaire pour calmer ses nerfs. Eris avait été trop effrayée par la présence de Serge pour profiter. Et si elle ne se détendait pas un peu, être entré par effraction ici n’aurait servi à rien. Les efforts qu’il faisait pour elle n’auraient servis à rien. De cela, Octave ne voulait pas. Cela équivalait à perdre son temps. Or, il était trop précieux.
Il lui fit donc enchainer les verres, comme si de rien était, jusqu’à ce qu’il la sente dans de meilleures dispositions.
Jusqu’à ce qu’elle se mette à danser pour lui.
A se déshabiller pour lui.
Elle était encore plus belle à la lumière des réverbères. Nue ainsi, elle aurait pu faire une merveilleuse peinture. Ou une photographie splendide, que des milliers de touristes auraient pu admirer.
Octave nota cette idée dans un coin de sa tête, pour une prochaine fois. Il avait d’autres plans en tête pour la soirée mais il savait qu’un jour, il voulait exposer ce corps au monde entier. Et rappeler à Eris que tout le monde pouvait l’observer mais qu’il était seul à pouvoir la toucher. Ce serait jouissif.
Comme ce qu’elle était actuellement en train de faire.
Se sentant coulisser en elle, Brisacq laissa échapper un long râle. La petite colombe savait parfaitement ce qu’elle faisait avec ses hanches, à le provoquer de simples balancements, à se soulever lentement pour retomber encore plus doucement, à planter ses ongles dans sa peau. Elle laisserait des marques. Mais lui en laisserait des plus profondes encore.
De ses dents sur son épaules. De ses lèvres sur sa mâchoire. De ses ongles sur ses hanches. Il abimait tout son corps, alors qu’elle le suppliait presque de commencer à jouer. Pourtant, c’était elle qui avait initié la partie. C’était elle qui le dominait. Mais voilà… Elle savait retrouver sa place de soumise.
Doucement, il glissa son pouce entre eux. Leurs yeux étaient aimantés, leurs corps emboités. Et Octave prenait un malin plaisir à la faire se cambrer toujours plus sous ses caresses. Ainsi, tout en effleurant son clitoris du pouce, il pouvait aller chercher ses tétons de sa langue.
En sentant Eris pulser autour de lui, il sut qu’il pouvait passer à la vitesse supérieure. D’un mouvement souple, il les souleva du fauteuil et fit le chemin vers le pont extérieur. Le vent chaud de juin vint les frapper de plein fouet. Leurs deux corps frissonnaient. Chaque pas supplémentaire enfonçait Octave un peu plus loin. Chaque mouvement faisait gémir Eris un peu plus fort. Et chaque geste permettait à la température de grimper.
Quelques passants les regardèrent alors qu’Octave déposait sa colombe sur la rambarde. Cuisses écartées, cheveux lâchés, bouche entrouverte. Elle était à lui. Mais il était à elle aussi, en cet instant.
— Vue sur la Tour Eiffel pour mademoiselle…
Et, tout en prononçant ces quelques mots, il commença ses va-et-vient.
Brusques.
Secs.
Violents.
Excitants.
Sauvages.
Rapides.
Lents.
Rapides.
Mains accrochées à la rambarde et à ses hanches, Octave la maintint contre lui jusqu’à la sentir trembler. Elle n’en pouvait plus. D’où ses cris de plus en plus aigües, attirant l’attention d’inconnus sur les berges. Ils devaient faire face à un sacré spectacle. Octave Brisacq en train de baiser la plus belle rousse de Paris.
Octave Brisacq en train de jouir dans la plus belle rousse de Paris.
Tout en se déversant en elle comme il l’avait fait dans sa bouche, Octave s’autorisa un gémissement. Entre délivrance et excitation relancée, il le laissa s’échapper dans le creux de l’oreille d’Eris, juste avant de se retirer.
Il adorait la prendre ainsi. Sans rien pour les séparer. Et sans personne pour les en empêcher.
Ils formaient un duo dynamique. Explosif.
— Tu te seras donnée en spectacle ce soir…
Octave s’accroupit devant elle en disant cela et lécha ses cuisses pour effacer toute trace de son passage. Et pour tendre Eris de nouveau, malgré l’orgasme qui venait de la saisir. C’était si simple de la titiller.
Quand il fut sûr que son clitoris était assez gonflé, il écarta ses boucles dorées de ses cuisses et la fit descendre de la rambarde. La pauvre devait être bien inconfortablement installée. Mais ce qu’il venait de lui faire lui avait forcément fait oublier ce détail.
— Allonge toi. J’ai eu une autre idée.
Et tout en vérifiant qu’elle obéissait à son ordre et qu’elle s’allongeait sous le ciel étoilé, il retourna à l’intérieur chercher l’appareil photo. Il était d’immortaliser ce corps qu’il venait encore une fois de pénétrer.
Elle était encore pleine de lui. Pleine de leur « amour ». Pleine de leur plaisir.
Ses yeux le reflétaient. Comme le reste de son corps, cambré sous la brise d’été.


by lilie
me contacter

@ Eris B. Worrell

Eris B. Worrell
Fondatrice & Citoyenne française
Messages : 26
Date d'inscription : 03/06/2023
#
Lun 31 Juil 2023 - 20:55

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ


L’extase.
Voilà ce qu’Eris vivait.
Sentir les dents d’Octave semblable à des crocs dans sa chaire l’électrisait. Sentir sa langue goûter sa peau l’envoutait. Sentir sa bouche marquer son corps l’enivrait. Elle était à lui, et il le savait très bien.
Elle ne savait plus ce qu’elle faisait. Qui elle était. Où elle était. Tout ce dont elle était certaine était de la présence de l’homme qu’elle aimait en elle.
Ce ne fut que lorsqu’il quitta sa chaleur que la rousse revint à la raison.
Sa vue devint plus claire, et le voile de désir disparut pour laisser place à la Tour Eiffel, lumineuse.
Et le flash de son appareil photo.
– Je te les ferai encadré si tu veux…
Sourire aux lèvres, cheveux collés au front, Eris était essoufflée. Allongée ici, jambes écartées, elle était sa victime. Et il souhaitait immortalisé son crime. Se fichant totalement d’être à la merci du regard des autres, Eris jouait avec son corps, laissant Octave la prendre dans des positions plus qu’indécentes. Doigt sur ses lèvres, goutant leurs plaisirs mélangés. A quatre pattes, cuisses écartés. Sur le ventre, fesses relevées. Elle se promit de lui faire un album et de lui offrir pour son anniversaire ou Noël. Loin des regards évidemment, il ne manquerait plus que Gabrielle ou Beth découvre leur petit secret.
Au bout d’une dizaine de minutes, Eris se saisit du t-shirt de son frère pour l’enfiler. Elle adorait ça. Sentir son parfum sur elle et le tissu tombé juste à la naissance de ses cuisses. De quoi recouvrir ce qu’il fallait et dévoiler ce qu’il adorait.
– Je suis…
Elle s’avança vers lui pour l’embrasser. Ses lèvres, sa joue, sa mâchoire, avant de descendre dans son cou et d’y laisser sa tête pour murmurer contre sa peau :
– Comblée…
Et, comme si Paris voulait lui montrer un signe, la dame de fer se mit à scintiller de mille feu.
– Alors là, t’as fait fort ! Tu sais que j’adore. Regarde comme c’est beau…
Agrippé à son bras, la rouquine oubliait tous ses soucis. Comment ne pouvait-elle pas être heureuse ? Il l’avait fait dansé. L’avait aimé. L’avait prise. L’avait photographié. L’avait aimé encore et encore.
Rien ne pouvait être plus parf…
– Enlève tes mains de ma fille. Immédiatement.
Sur la berge, son double. Si on ne les connaissait pas, on aurait pu croire à des sœurs. Mais non, Eris vivait son pire cauchemars.
Sa mère était là. Qu’avait-elle vu ? Avec un peu de chance, pas grand-chose. Mais au vu de la décoration du pont qu’ils avaient créée, elle devait se douter qu’ils n’avaient pas juste manger un bout entre frère et sœur.
– Maman… qu’est-ce que tu fais là ?
Tremblante, Eris cherchait la main d’Octave. Elle devait se reposer sur lui. Et il n’avait pas le choix que de la soutenir, pas vrai ?
– Je te retourne la question. Et à toi aussi Octave. Dis-moi que ce t-shirt n’est pas à toi, que ce n’est pas ma fille qui est à moitié nue en dessous et que vous n’avez rien fais.



by lilie
me contacter

@ Octave J. P. Brisacq

Octave J. P. Brisacq
Co-fondatrice & chef du Clan
Messages : 39
Date d'inscription : 27/04/2023
#
Mar 1 Aoû 2023 - 15:41

My strange addiction

@Eris B. Worrell feat @OCTAVE J. P. BRISACQ

Octave ne s’y était pas attendu. Si Rex avait été là, le malinois l’aurait prévenu de l’arrivée de Beth et cette situation aurait pu être évitée. Ils n’auraient pas été surpris, alors qu’ils étaient à moitié nus et enlacés. Et ils n’auraient pas eu à s’expliquer, d’une relation qui ne concernait qu’eux.
Malheureusement, les choses ne se déroulaient pas toujours comme on le souhaitait. Ni comme on le prévoyait.
— Beth, tu ne devrais pas utiliser ce ton condescendant avec moi lorsque je ne suis pas coupable.
Il fallait maintenant être stratégique et réparer ce qui risquait de se briser.
Lâchant la main d’Eris, Brisacq fit face à Beth et lui sourit. S’il pouvait charmer la fille, il pouvait séduire la mère. Surtout que, côté mensonge, il avait de quoi faire. Son cerveau avait été formaté pour n’être qu’un tissu de mensonges donc autant utiliser ce super pouvoir !
— C’est bien mon tee-shirt que tu vois sur ta fille. Et c’est bien ta fille à moitié nue derrière moi.
Il sourit un peu plus, tout en s’écartant d’Eris, dont les jambes nues semblaient représenter la provocation même. Elle était de plus en plus exposée mais Octave s’en souciait peu. Lui était torse nu et il n’en faisait pas tout un plat. Eris ne dirait rien, elle devait s’habituer à ne pas se réfugier dans les jupes de son frère.
Surtout quand il essayait de la sortir d’une mauvaise passe.
— Mais en effet, nous n’avons rien fait.
La phrase tomba par-dessus la Seine, dont le flot venait lécher les berges et la péniche. Il l’avait dit avec tant de naturel que personne n’aurait pu douter de sa bonne foi.
Même Eris aurait pu être convaincu, Octave en était certain. Ses talents allaient, encore une fois, être démontrés. Il s’amusait bien, avec. Trouver les bons mots, chercher les bonnes raisons, et guider Beth dans la bonne direction.
S’il faisait le moindre faux pas, il pourrait dire adieu au sexe avec la petite rousse. Il pourrait également dire adieu à sa joue droite, qui prendrait de sacrés coups de la part de Beth mais également de sa propre mère. Elle n’aimait pas qu’il mélange travail et plaisir.
— J’ai surpris Eris avec un des mecs du cartel. Quand je suis arrivé, elle n’était pas dans une position très… élégante. Et surtout tout le monde pouvait la voir. Je suis pas méga pour tu t’en doutes…
Il rit, en tournant la tête vers Eris pour qu’elle confirme ce qu’il disait, puis reporta son attention sur Beth. Elle ne desserrait pas la mâchoire.
— J’ai préféré les arrêter et renvoyer Serge en bas. Il finira une autre fois s’il le souhaite – bien que je lui en aie sûrement fait passer l’envie – mais je ne supportais pas de savoir Eris ici, sur ce pont, nue… Mon tee-shirt est une bonne manière de la couvrir, quand on a rien d’autre sous la main, tu ne trouves pas ?
Il haussa les épaules, comme pour faire de l’humour, avant de s’écarter encore un peu d’Eris. Elle était bien capable de tenir seule sur ses deux jambes. Leur alibi devait être parfait.
— Pas vrai, Eris ? Être couverte, c’est mieux !
Quand on savait que lui ne sortait jamais couvert…
L’hôpital, la charité …
— Où sont tes autres vêtements ? Que j’aille les chercher et qu’on te ramène à la maison.
Et pour qu'enfin, Beth cesse de les fixer de ses yeux de vipère

by lilie
me contacter

@ Contenu sponsorisé

#
me contacter

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum